Les Essentielles

Après un drame terrible survenu dans un abattoir, des ouvrier.ères se mettent en grève. Ils organisent alors une lutte à la forme pour le moins originale puisqu’elle sera menée par une porte-parole ventriloque, symbole du collectif qui s’exprime.

Faustine Noguès immerge le public dans un abattoir immense et impressionnant. De lieu caché et méconnu, il devient le centre d’une scène de théâtre à la vue de tous. Avec une scénographie empruntant au fantasmagorique et à la magie, la metteuse en scène déploie sa vision des abattoirs et du travail à la chaîne, après cinq ans d’investigations et de rencontres.

INTERVIEW DE FAUSTINE NOGUES

Les Essentielles : un projet ambitieux et surprenant

L’écriture du texte est née d’une volonté de proposer une représentation d’un espace caché : l’abattoir. Ce n’est pas un hasard si nous ignorons où se situent les abattoirs autour de nous. Dans la mesure où cet espace est caché, je considère que le théâtre est un lieu propice à sa représentation, et que je peux m’en emparer, inventer mon abattoir, de façon symbolique, mythologique et fantasmagorique. La collaboration entre plusieurs disciplines : théâtre, cirque, arts visuels est avant tout motivée par le texte et l’intrigue. Mon travail de mise en scène tend vers un mélange organique entre ces éléments afin de les fondre les uns dans les autres.

Les trois adjectifs qui décrivent le mieux la pièce selon vous ?

Social, fantasmagorique, inattendu.