Un spectacle visuel, sensoriel et transdisciplinaire, qui rend à ce texte devenu classique toute sa vitalité et sa modernité.
Artiste fidèle du Théâtre Jacques Carat depuis plusieurs saisons, Guillaume Barbot est de retour à Cachan et plonge pour la première fois dans une œuvre culte de théâtre contemporain : Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce.
Il devait leur dire. Il ne le fera peut-être pas. Louis revient chez les siens après des années de silence, pour annoncer sa fin. Mais ce sont les gestes, les regards, les silences qui parlent à sa place. Face à lui, une famille débordante d’amour et de chaos, qui fait comme elle peut, avec ses fêlures, ses colères et ses élans du cœur.
La pièce, bouleversante, est traversée par des thèmes qui sont chers à Guillaume Barbot : la famille, l’enfance, le temps qui passe et l’amour sous toutes ses formes - empêché, débordant, maladroit, secret.
La langue de Lagarce est ici revisitée avec un souffle populaire. La musique de Radiohead, réécrite pour un quatuor à cordes, prolonge les silences, les souvenirs, les pensées. Et qui, plus que jamais, parle à chacun de nous.
Visite théâtralisée “Ce que cachent les murs”
Jeudi 27 novembre à 18h30
Les élèves des conservatoires d'Arcueil, Cachan et du Kremlin Bicêtre s'associent pour réaliser une visite insolite et créative du théâtre. (voir page 50-51)
Séance cinéma
Jeudi 23 octobre à 20h30
Projection du film Juste la fin du monde de Xavier Dolan au cinéma La Pléiade
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Guillaume Barbot
Compagnie Coup de Poker
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis metteur en scène et auteur. J'ai démarré le théâtre en tant qu'acteur avant de monter ma compagnie et d'imaginer mes projets depuis maintenant vingt ans. Je mêle le plus souvent texte et musique sur scène, dans des formes très variées (adaptation de romans, solos, créations pour l'enfance, performance poétique, théâtre concert...).
Quels liens entretenez-vous avec le Théâtre Jacques Carat ?
J'ai déjà eu l'occasion d'y présenter Heroe(s) 1 et 2, ainsi que Icare. Et j'ai pu travailler à deux reprises en résidence dans le théâtre. C'est donc au fil des ans une vraie fidélité qui s'est tissée entre le Théâtre Jacques Carat et notre compagnie.
Pourquoi avoir choisi d'adapter cette pièce de Jean-Luc Lagarce ?
J'ai découvert ce texte étudiant, j'étais un peu passé à côté. En le relisant un peu par hasard vingt ans plus tard, j'ai eu un coup de cœur, un coup d'évidence pour cette pièce. Moi qui ne monte jamais de pièce déjà écrite normalement, c'était l'occasion de me plonger dans un nouvel exercice de mise en scène. Ce texte est sublime et d'une puissance folle. Ca parle d'amour, de famille, d'héritage, de temps qui passe, c'est drôle et percutant, c'est viscéral et ça swing !
Pourquoi aller voir cette pièce ?
On a tenté de créer une grande forme populaire au plateau. D'utiliser la force des mots pour créer des images puissantes. De croiser différents arts (théâtre, musique classique, art plastique, vidéo). J'ai la chance d'avoir autour de moi une distribution extraordinaire. C'est une pièce qui propose une plongée immersive dans une famille et ses non dits pendant les quatre saisons d'une année... ça parle je pense à tout le monde, on est tous le fils la fille le frère la mère de quelqu'un...
SALLE MICHEL BOUQUET
DURÉE 1H30 | DÈS 15 ANS | TARIF CLASSIQUE
CRÉATION
Mise en scène Guillaume Barbot. Direction musicale Pierre-Marie Braye-Weppe. Avec Mathieu Perotto, Yannik Landrein, Élizabeth Mazev, Caroline Arrouas, Angèle Garnier, Zoon Besse, Thomas Polleri en alternance avec Alix Briot Andréani. Dramaturgie Agathe Peyrard. Lumières Nicolas Faucheux.Scénographie Benjamin Lebreton. Créateur sonore Terence Briand. Vidéo Clément Debailleul. Costumes Aude Desigaux. Régie générale et lumière Karl Ludwig Francisco. Régie son Rodrig De Sa.